La grande usine au cœur d’acier Et ses machines sans pitié Etouffent la voix des malaimés Perdus dans la nuit. Mais Moscou, elle a ses belles craintes Il y a des pavés, il y a des jardins, Elle fera fleurir pour ses copains L’espoir à l’infini.
Alexandra, Alexandra! Toi si jeune, toi si tendre. Prends ma main! Allons ensemble Vers des lendemains plus doux! Oui, je sais : il y a des larmes Qui t’attendent, mais les larmes Ne résistent pas au charme D’un sourire de Moscou.
Après l’hiver c’est le redoux, Voici les poètes et les fous Qui chantent à nos fronts, à Moscou Sa robe de printemps. Ils vont par ses rues et ses faubourgs Sous le grand soleil de leurs amours. Ils savent que Moscou toujours Va défier le temps.
Alexandra, Alexandra, La jeunesse, la tendresse Sont nos plus belles richesses – Notre vie, elle est à nous. Nous la danserons ensemble Sous la neige de décembre. On est trois, on se ressemble, Toi et moi et puis Moscou.