: Je suis seul! seul enfin! C’est le moment suprême! Il n’est plus rien que j’aime, que le repos sacré que m’apporte la foi! Oui, j’ai voulu mettre Dieu meme entre le monde et moi! Ah! fuyez, douce image, à mon âme trop chère; Respectez un repos cruellement gagné, Et songez, si j’ai bu dans une coupe amère, Que mon coeur l’emplirait de ce qu’il a saigné. Ah! fuyez! fuyez! loin de moi! Que m’importe la vie et ce semblant de gloire? Je ne veux que chasser du fond de ma mémoire, Un nom maudit! ce nom... qui m’obsède et pourquoi? Mon Dieu! de votre flamme Purifiez mon âme Et disipez à sa lueur L’ombre qui passe e ncor Dans le fond de mon cœur! Ah! fuyez, douce image, etc