Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupés Les amours des basins les naïades en groupes Voient reluire au soleil en cristaux découpés Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe
Les lauriers sont coupes et les cerfs aux abois Tressaille au son du corps nous n’irons plus au bois Ou des enfants riait la folle troupe
Sous les regards des lys aux pleurs du ciel trempés Voici l’herbe qu’on fauche et les lauriers qu’on coupe Nous n’irons plus au bois les lauriers sont coupes.