Paroles de Pas SommeilLe cœur brisé, le corps endolori Je visite les vestiges de ma vie Je surveille le soleil de minuit Je n’ai pas sommeil
Le cœur brisé, le corps endolori Sur la tôle comme le chant de la pluie Requiem pour un crétin fini Je n’ai pas sommeil
Le cœur en sang et la vue sur la nuit Et la claque du vent et la gifle du bruit Le cœur en sang, comme le gout de la vie A changé récemment comme un gout de mépris
Le cœur brisé, le corps endolori Je recherche le vertige infini J’ai gâché tout le sein de la vie, je n’ai pas sommeil Le cœur brisé et le visage gris Ça tourne et puis ça rétrécit Je surveille le sommeil de minuit, je n’ai pas solaire
Le cœur en sang et la vue sur la nuit Et la claque du vent et la gifle du bruit Le cœur en sang, comme le gout de la vie A changé récemment comme un gout de mépris
Le cœur brisé, le corps endolori Je visite les vestiges de ma vie J’en enjambe comme je peux les débris Je n’ai pas sommeil
Le cœur brisé, le corps endolori Je fusionne des souvenirs rose et gris Je m’étonne d’être encore en vie Je n’ai pas sommeil Je n’ai pas sommeil du tout
Non je n’ai pas sommeil du tout Je n’ai pas sommeil du tout
Contient un sample issu du poème \"Ajedrez\" de Jorge Luis Borges dit par l'auteur avec l'aimable autorisation des ayants -droits de l'auteur.
I
En su grave rincón, los jugadores rigen las lentas piezas. El tablero los demora hasta el alba en su severo ámbito en que se odian dos colores.
Adentro irradian mágicos rigores las formas: torre homérica, ligero caballo, armada reina, rey postrero, oblicuo alfil y peones agresores.
Cuando los jugadores se hayan ido, cuando el tiempo los haya consumido, ciertamente no habrá cesado el rito.
En el Oriente se encendió esta guerra cuyo anfiteatro es hoy toda la Tierra. Como el otro, este juego es infinito.
II
Tenue rey, sesgo alfil, encarnizada reina, torre directa y peón ladino sobre lo negro y blanco del camino buscan y libran su batalla armada.
No saben que la mano señalada del jugador gobierna su destino, no saben que un rigor adamantino sujeta su albedrío y su jornada.
También el jugador es prisionero (la sentencia es de Omar) de otro tablero de negras noches y de blancos días.
Dios mueve al jugador, y éste, la pieza. ¿Qué Dios detrás de Dios la trama empieza de polvo y tiempo y sueño y agonía?