Ma cité d'or, cité de feu, cité d'étoiles aseptisées L'égalité tire sur les bords, le rejet de greffe a commencé Cité dortoir, cité d'honneur, ma cité grogne abandonnée La dignité avale son chlore, face à son manque de liberté Ahhhhh...
Ma cité d'or, cité de feu J'attends au pied de l'arbre mort Qu'enfin s'éveillent les entassés Ma cité d'or, cité de feu Au son des chants de Maldoror Le cri des peaux diabolisées
Ma cité d'or, cité de feu, cité d'étoiles trop policées L'égalité a changé de bords Le rejet de greffe s'est emballé Cité dortoir, cité d'horreur, ma cité lasse, abandonnée La dignité recrache sa flore, face à sa rage de liberté Ahhhhh... Ahhhhh...
Ma cité d'or, cité de feu, cité d'étoiles dévalisées L'égalité tire sur le mors Le rejet de greffe s'est enflammé Cité dortoir, cité d'honneur, ma cité classe, va se lever La dignité recrache sa flore, face au carnage politisé
Ma cité d'or, cité des dieux J 'attends au pied de l'arbre mort Qu'enfin renaissent les ensablés Ma cité d'or, cité de feu Le coeur griffé sur la longueur Le cri des peaux écartelées
Ma cité d'or, cité de feu J'entends au pied des miradors L'appel au calme des rescapés Ma cité d'or, cité de feu Le coeur greffé sur la longueur, Ne cessera donc jamais de couler ?